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Mise à jour, le 6 janvier 2017

 

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Etudes sur Michel Deguy

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Cette rubrique vise à donner la liste la plus exhaustive possible des nombreux articles publiés depuis 2007 par Michel Deguy, en France et à l'étranger.

 

En effet, depuis l'admirable bibliographie Les écrits de Michel Deguy, publiée par Hélène Volat et Robert Harvey aux éditions IMEC, en 2002, complétée par la bibliographie proposée par Jean-Pierre Moussaron dans son Grand Cahier Michel Deguy, éditions Bleu du ciel, 2007, une bibliographie manquait, je propose la mienne qui sera complétée à mesure.

 

A la fin de cette page je donne quelques articles signés Deguy publiés dans la presse et difficilement accessibles.

 

Toute personne ayant une référence bibliographique non citée est invitée à me la signaler.

 

Patrice Bougon

 

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Mise à jour, le 6 janvier 2017

 

BLF_export_170105_3.pdf

 

La bibliographie ci-dessous présente des doublons avec celle indiquée au-dessus (2010-2016) comportant  29 références. Je corrigerai peu à peu et compléterai, puisqu'aucune  bibliographie électronique n'est exhaustive, n'hésitez pas à m'aider en cette tâche.

 

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Titre: Entretien avec Michel Deguy à Dublin
Titre de l’ouvrage collectif dirigé par ELSON, Christopher : Ineffacer : l’œuvre et ses fins. Esthétiques et poétiques des XXe et XXIe siècles – Paris: Hermann, 2015 Afficher la notice

Pagination: 283 - 305
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Contribution tirée d'un livre collectif
Auteurs: •DEGUY, Michel (1930-) 
Titre: L'esprit et sa mutation ( entretien )
Titre de l’ouvrage collectif: Paul Valéry en ses miroirs intimes – Saint-Clément-de-Rivière: Fata Morgana, 2014

Pagination: 123 - 140
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Titre: LA DISJONCTION
Titre de l’ouvrage collectif: LES PLURIELS DE BARBARA CASSIN OU LE PARTAGE DES EQUIVOQUES – LORMONT: LE BORD DE L'EAU, 2014 AFFICHER LA NOTICE

Pagination: 131 - 143
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Auteurs: •DEGUY, MICHEL (1930-) 
Titre: DIFFRACTIONS (sur Barbara Cassin ? )
Revue: NOUVELLE REVUE FRANÇAISE (LA), 609, 2014
Pagination: 90 - 101
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Auteurs: •DEGUY, Michel (1930-) 
Titre: Sortie désespérée
Titre de l’ouvrage collectif: La lisibilité de la traduction – Rennes: Presses universitaites de Rennes, 2014

Pagination: 23 - 33
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Titre: Yves Bonnefoy & Baudelaire
Titre de l’ouvrage collectif: Yves Bonnefoy : poésie et dialogue – Strasbourg: Presses universitaires de Strasbourg, 2013

Pagination: 197 - 203
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"Les fins de la littérature, écologie et poésie : pour agrandir l'ouverture de la poétique à l'écologie, dite e-poetics ou eco-poetics", par M. Deguy (p. 101-118) dans l'ouvrage collectif
Titre: Fins de la littérature, tome 1 : esthétiques et discours de la fin / sous la direction de Laurent DEMANZE et Dominique VIART
Publication: Paris: Armand Colin, 2012
Description matérielle: 269 p.
Collection: Armand Colin-recherches

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« Michel Deguy, entre littérature et philosophie. Entretien avec Patrice Bougon », revue Sites, Contemporary French & Francophone Studies, Université du Connecticut, N° 16.2, avril 2012, pp.137-148. ( notamment sur Thomas Mann)


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Titre: In memoriam [Jacques Dupin]
Revue: Po&sie, 142, 2012
Pagination: 3 - 11
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Hommage à Robert Marteau (1925-2011)
Revue: Po&sie, 136, 2011
Pagination: 3 - 21

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Titre: Penser l'écrire, écrire la pensée
Titre de l’ouvrage collectif: Cahiers Maurice Blanchot [comité de rédaction : Monique Antelme, Danielle Cohen-Levinas, Michael Holland] – Dijon: Les Presses du réel, 2011 Afficher la notice

Pagination: 117 - 121
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Auteurs: •DEGUY, Michel (1930-) 
Titre: Communauté poétique dans la poésie française moderne et contemporaine
Revue: Textuel, 62, 2010
Pagination: 51 - 68

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Auteurs: •DEGUY, Michel (1930-) 
Titre: Eloge d'Hélène
Titre de l’ouvrage collectif: Rêver, croire, penser : autour d'Hélène Cixous : [actes du colloque tenu à la Maison Heinrich Heine, Paris, 16 - 18 juin 2008] – Paris: Campagne première, 2010
Pagination: 41 - 43

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"Du paradoxe", par M. Deguy (p. 245-249) dans livre collectif
Titre: "Eveils" : études en l'honneur de Jean-Yves Pouilloux / contributions réunies par Valérie FASSEUR, Olivier GUERRIER, Laurent JENNY et André TOURNON
Publication: Paris: Editions Classiques Garnier, 2010
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<<Cent trente numéros...>>
Revue: Po&sie, 130, 2010
Pagination: 6 - 9
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<< Aristote et le rappeur>>
Revue: Po&sie, 131-132, 2010
Pagination: 19 - 20
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Titre: Reflets de Claude au miroir d'Octavio
Revue: Europe, 971, 2010
Pagination: 28 - 34
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Titre: NON COUPABLE ( sur Esteban / Paz )
Revue: PREAU DES COLLINES (LE), 11, 2010
Pagination: 333 - 338

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"Le débat", par M. Deguy (p. 6-15)
Titre: Effacement de la poésie ? Numéro 156 de la revue Littérature
Publication: Paris: Larousse, 2009

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Titre: Un poète devant Heidegger
Revue: Critique, 743, 2009
Pagination: 276 - 296
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Titre: Proses
Titre de l’ouvrage collectif: Quatre poètes dans l'Europe monde : Yves Bonnefoy, Michel Deguy, Marton Kalasz, Wulf Kirsten – [Paris]: Klincksieck, 2009 Afficher la notice

Pagination: 205 - 212

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Titre: Offrandes
Revue: Nu(e), 39, 2008
Pagination: 269 - 272
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Titre: Morceaux de bravoure
Titre de l’ouvrage collectif: L'éloge lyrique – Nancy: Presses universitaires de Nancy, 2008

Pagination: 477 - 486
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Titre: "Plaque tournante"
Titre de l’ouvrage collectif: Michel Butor : déménagements de la littérature : [actes du colloque de la Bibliothèque nationale de France, 19 - 21 octobre 2006] – Paris: Presses Sorbonne Nouvelle, 2008
Pagination: 17 - 29
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"Plaques tournante",  dossier Michel Butor, revue Europe, N°943-944, novembre-décembre 2007, p.9-23.

 

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Titre: Penser, parler, écrire : le même
Titre de l’ouvrage collectif: L'écriture et le souci de la langue : écrivains, linguistes : témoignages et traces manuscrites – Louvain-la-Neuve: Academia Bruylant, 2007

Pagination: 77 - 92

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Titre: A qui de droit
Revue: Nouveau Recueil (Le), 85, 2007
Pagination: 5 - 12
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Titre: Sortir du silence
Revue: Nouveau Recueil (Le), 82, 2007
Pagination: 67 - 77
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Quelques articles de presse signés Deguy

 

Mise à jour, le 12 mars 2009 

 

1) Dans le journal Libération, mercredi 24 janvier 2007.

 

La destruction de Paris

 

Par Michel DEGUY

 

 

Paris n'est plus une très grande ville. C'est une agréable cité, qui ressemble à un gros bourg paisible. Souvent le soir, traversant le boulevard Saint-Michel ou le Saint-Germain, à l'heure où Londres, New York grondent, j'aperçois un bus ou deux, vides aux trois quarts, trouant la nuit; quelques piétons se hâtent chez eux, comme dit le romancier. Les rez-de-chaussée commerciaux ont mis la veilleuse. Les surgelés Picard grelottent. Les SDF déplient leur couchage de carton.

J'accuse la mairie de Paris d' «entrave à la circulation», délit punissable.

Ils ont voulu la province ­ le tramway obsolète, la plage ou la pétanque, la piétonisation villageoise, les maraudes ou les parcages des gros autocars touristiques, les quartiers chichi, les foires à brocante et à charcuterie.

Le commerce a horreur du vide? Qu'on lui donne (?) les grandes places et les larges trottoirs; couverts à chaque fête (c'est tout le temps) de baraques de bois accolées où les crêpes, boudins et autres pots d'étain, attisent la convoitise de l' occasion. La fripe a rasé la librairie au Quartier-ex-latin; la plus-belle-avenue-du-monde (sic) est affermée par la boutique.

Faute d'agrandir Paris en annexant la banlieue, on a transformé Paris en banlieue. Huit millions d'urbains sont traités de, et en, banlieusards; et les intra-muros, ces malheureux deux millions immuables bouclés à jamais dans leur ceinture et leur périphérique, obéissant à une poignée de dogmatiques omnipotents, subissent, paralysés, une transformation dévastatrice de leur Ville. On a détruit les grandes et belles avenues, jadis à la fois encombrées et rapides, les voici découpées en couloirs incompréhensibles, obstruées de trottoirs médians au profit de sinistres allées centrales avec leurs arrêts de bus en guérites-miradors au milieu de la chaussée. Partout les panneaux contradictoires, les Decaux exhibitionnistes, les interdictions peintes sur le bitume. La ville fléchée à mort se traîne.

Montparnasse, Port-Royal, Gobelins, Saint-Marcel, Rivoli, Magenta, Sébastopol, Jean-Jaurès, l'axe Pigalle-Père-Lachaise, des kilomètres d'autres voies étranglées. Tout doit s'enfiler dans une interminable queue leu leu monomaniaque d'un exode harassé. A contresens, ils ont réussi cette prouesse d'installer à la fois la thrombose latérale et le vide central, le bouchon et le désert! Les deux mauvais opposés se gênent, conjuguant le pire, au lieu que les deux beaux contraires associés s'ajointent, la «spaciosité» avec l'animation. Dans la rue du Bac, un de nos rares axes Nord-Sud, et qui va se rétrécissant du Saint-Germain à la Seine, il n'y avait que deux files, et déjà saturées; on vient d'en supprimer une, en «autorisant le stationnement à seule» fin d'enrayer plus encore le débit!

A-t-on augmenté le nombre des taxis et des bus? Nullement. A Londres, ils se touchent; à New York on ne voit qu'eux. Ici on les cherche. Il n'y a que le métro qui fonctionne bien, où l'on s'entasse. Tout ça pourquoi? Pour les vélos, les rollers, le jogging. Ils remodèlent Paris pour le dimanche des cyclistes et des familles. Pour cent vélos et quelques patins, ils vont fermer les voies sur berge et rêvent de «piétonniser» la Concorde. Le piéton roi a la priorité absolue, ce monstre légal, cette faute de jugement.

Est-ce au nom d'un principe de réalité? Au contraire. Ni de plaisir. Parce que le Parisien n'est pas, et ne veut pas se faire, cycliste. Le Parisien n'est ni hollandais ni chinois. C'est dommage mais c'est comme ça. Premièrement il a «peur»; il croit que l'automobiliste veut sa mort. Deuxièmement, on l'a persuadé que l'air était irrespirable; ce qui est entièrement faux. (Attention: c'est un cycliste qui vous parle.) On ne s'étouffe que dans le métro.

La Ville lumière est passée au couvre-feu, couvre-vie. Or ce qui compte, c'est l'animation. La vitalité d'une grande ville se mesure aux déplacements qu'on y doit et peut faire. Une ville mondiale n'est pas faite pour la promenade, le lèche-vitrines, les touristes. Attrape-soldes ou vacanciers, ils sont surnuméraires, parasitaires... Très importants, certes, mais secondaires. Le tourisme n'est pas le but, mais la bonne conséquence. Il ne faut pas prendre la marge pour le centre; erreur la plus répandue aujourd'hui. Paris n'est pas une plage, ni une station de ski; Paris-pétanque, Paris-pêche, Paris-pique-nique, ce n'est pas le programme. L'activité primaire, comparable (banalement) à celle d'un organisme, un scanner imaginaire en montrerait les vecteurs et les synapses d'échanges fourmillants, proliférants, inlassables. L'activité requiert la circulation. Il faut donc remettre en jeu «contradictoirement» les deux conditions de celle-ci: la «spaciosité» et la sanction contre les «stationneurs» abusifs. Démolir tout ce qui réduit la largeur des voies et des vues, et punir durement les «obstructeurs». Rendre à la circulation, au bon stationnement, et aux bons «embarras de Paris» un maximum de surface, ce qui implique de démolir les obstacles, les privilèges d'acier, recoins, vestibules en pavé, ronds-points accapareurs, barrières plantées, trottoirs géants; et conjointement traquer le parking sauvage et redompter le piéton-qui-a-tous-les-droits. Ne pas configurer la rue «pour» l'exception (l'invalide du coin, le corps diplomatique infatué), mais pour l'aisance générale. Faire monter le contentement et non la «râlerie», faciliter la danse des citoyens enlaçant leur ville.

On a tout investi dans la voirie pour la saccager, rien dans le logement. Des millions d'euros furent coulés dans le bétonnage d'obstacles, l'«insularisation» des «quartiers», le «labyrinthage» des circuits; mais les hôtels insalubres brûlent, les églises ou les gymnases sont occupés, les loyers montent. Il faut «construire» ­ mais du logement social, de l'habitation modérée, des cités universitaires. Il faut ouvrir la ville à ses confins, et réinventer de beaux monuments. Ou renoncer à la gloire et à la modernité. Ce qui précisément arrive: le Comité olympique ne s'y est pas trompé.

Tant qu'il y aura de l'auto-mobile, de tout format, c'est-à-dire vraisemblablement encore pendant tout le siècle, il est capital (c'est le cas de le dire) que les flux de circulation aient leur fluidité. Si vous ne voulez pas que les moteurs à explosion polluent, ce n'est pas le «transport» et ses véhicules qu'il faut entraver, ce sont les machines «à essence» qu'il faut remplacer. Inventez! Et comme il y eut des milliers d'attelages dans une belle odeur de crottin ( «sentez-vous» les vieilles cartes postales haussmanniennes?), il pourrait y avoir des dizaines de milliers de «voitures» d'un troisième type. Ce n'est pas le voiturage qui doit disparaître pour une cité inanimée, interdite comme dans le tableau fameux, c'est le gaz d'échappement! Une métropole doit demeurer un tourbillon attractif; le mouvement l'emporter ­ en avant.

 

 

2) Michel Deguy : « Savoir du non-savoir », Noesis, N°7, La philosophie du XXe siècle et le défi poétique, 2004

En ligne, mis en ligne le 15 mai 2005.

URL : http://noesis.revues.org/document27.html

 

3) On peut trouver un entretien en ligne entre Michel Deguy et Stéphane Baquey, paru dans la revue Prétexte, Hors série 9, dont la parution papier n'a plus cours : 

http://pretexte.club.fr/revue/entretiens/entretiens_fr/entretiens/michel-deguy.htm

 

 

 

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